Découvrez l’interview de Max-Pierre Pottier, dessinateur Projeteur industriel chez ABMI depuis 2018, rattaché à l’agence Guyancourt.
–Présente-toi :
Je m’appelle Max-Pierre, j’ai 34 ans et je suis dessinateur Projeteur industriel chez ABMI depuis 2018, rattaché à l’agence Guyancourt. Toutes mes missions ont été dans le secteur de traitement de l’eau dans lequel j’ai développé une grande expertise.
–Quel est ton parcours ?:
Concernant mon parcours académique, j’ai eu un Bac STI en génie mécanique, puis j’ai obtenu mon BTS en mécanisme et automatisme industriel. Après cela, j’ai eu ma licence professionnelle en mécanique en 2009.
Concernant mon parcours professionnel, j’ai occupé le poste de responsable après-vente pendant une durée de 3 ans, en parallèle d’un poste d’assistant d’éducation. En 2012, j’ai réalisé un court passage en Intérim chez le client GTT en tant que dessinateur dans le domaine de traitement de l’eau. Suite à cela, j’ai intégré l’entreprise Sources en tant que dessinateur projeteur toujours dans le secteur de traitement de l’eau pendant une durée de 6 ans. En rejoignant ABMI en 2018, j’ai eu la chance de pouvoir poursuivre dans ce secteur et de m’y perfectionner.
–En quoi consiste ton métier ?:
Concernant mes missions quotidiennes, je suis en charge de l’élaboration et de la modification des plans d’études et des plans de fabrication, mais aussi des plans relatifs aux appels d’offres et à la réalisation des stations de traitement de l’eau. C’est un métier assez polyvalent puisque je peux travailler seul comme je peux travailler en équipe avec les ingénieurs ou bien en collaboration avec d’autres dessinateurs sur des plus gros dossiers. La partie préférée de mon métier consiste dans son côté innovatif reflété par la possibilité de proposer et de dessiner des nouvelles techniques de traitement et d’installation d’eau. Par ailleurs, j’aime aussi le côté développement continu qui consiste à trouver des détails qui font la différence et à améliorer l’existant en gardant la traçabilité des informations collectées après des fabricants et des exploitants afin de développer les futures réalisations.
-Pourquoi le secteur de traitement de l’eau ?:
J’ai commencé ma carrière au sein de ce secteur lors de mon court passage chez le client GTT où je travaillais avec un logiciel nommé Microstation. Ma deuxième expérience qui va durer 6 ans sera dans une entreprise qui opère dans un autre secteur et qui cherche un profil qui maitrise ce même logiciel. Donc, le fait de travailler dans le domaine de traitement de l’eau était pour moi un hasard plus qu’un choix, mais je me considère chanceux puisque je m’y plais particulièrement et c’est un secteur très demandeur de personnes du même profil que le mien.
–Les compétences techniques et transversales que nécessite ton métier :
En plus de la capacité d’innovation et de développement continu dont j’ai parlé précédemment, il faut être familier avec les maquettes 3D car certains équipements complexes sont assez compliqués à comprendre sans la visualisation de plan 3D. Mon métier nécessite aussi de l’imagination reflétée par la capacité de se projeter dans le futur quand on a un petit schéma sur lequel on travaille et la capacité à visualiser et extrapoler les schémas pour les ingénieurs. Par ailleurs, c’est un métier qui nécessite de la curiosité afin de pouvoir au quotidien enrichir sa connaissance dans le secteur traité mais aussi beaucoup de rigueur afin que les missions soient réalisées comme il faut.
–Un projet qui te passionne actuellement :
Avant d’arriver chez ABMI, j’ai beaucoup travaillé sur les appels d’offres, laissant plus de place à la créativité qui ne contenaient pas trop de détails. Le projet du client Vinci sur lequel je travaille actuellement me permet de me concentrer plus sur l’aspect détail, rigueur et exécution lors du traçage des plans guides qui serviront à bâtir la station, raison pour laquelle ce projet me passionne particulièrement.
-Ma carrière militaire en parallèle d’ABMI :
Dès 2013, j’ai commencé à exercer en parallèle de mon métier de dessinateur projeteur le métier de réserviste opérationnel en gendarmerie. Intégrer ABMI m’a permis de jongler facilement et efficacement entre mes deux casquettes de dessinateur et de militaire.
Cela a commencé en fin 2012, où je me suis inscrit pour devenir réserviste en gendarmerie. C’était une formation qui a duré environ 4 semaines, puis j’ai eu mon habilitation en 2013. Dès lors, j’ai pu exercer des missions de contrôles de circulation et de vitesse, de surveillance générale et des missions spécialisées comme la sécurisation des infrastructures de la SNCF , des missions Vigipirate…J’ai été sollicité lors des manifestations des gilets jaunes et lors des dispositifs de recherche de personnes disparues. C’est aussi une carrière où on peut être exceptionnellement sollicité lors de catastrophes naturelles ou bien lors d’appels à volontaires pour des urgences où il faut être prêt à partir dans les 2 heures. Être opérationnel en gendarmerie m’a permis d’être en contact avec des personnes que je n’aurais jamais eu l’occasion de rencontrer normalement, d’avoir une maitrise de soi pour faire face à toutes les situations, de développer ma responsabilité de manière où je sais qu’avec mes actes je représente toute une institution militaire, mais aussi de développer ma rigueur en connaissant la base légale par cœur et en la respectant.
-ABMI pour toi?
ABMI pour moi est une entreprise à taille humaine qui m’a donné l’opportunité de mobiliser mon expérience de 6 ans dans le secteur de traitement de l’eau, d’acquérir plus d’expertise orientée dans l’exécution, mais aussi de m’épanouir professionnellement et personnellement en étant capable d’exercer parallèlement ma carrière de militaire.